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Le Quartier du Hamma.
Par la rue de Lyon, après avoir longé le cimetière musulman, on arrivait à l'important quartier du Hamma avec le jardin d'Essai, dominé par le musée national des Beaux-Arts.
La zone qui s'étend entre les collines et la mer, était autrefois
marécageuse et pestilentielle , d'où son nom :
Hamma, qui signifie tantôt "boue, vase ", tantôt "fievre, chaleur".
Vue aérienne prise vers 1930.
Les derniers aménagements du port (bassin de l'Agha) ne sont pas encore commencés.
A droite on distingue, en bord de route, les ateliers du chemin de fer.
A gauche, le nouveau stade municipal.
Eglise Saint Pierre du Hamma.
Vue du clocher prise des escaliers Cerventès.
Située à l'angle de la rue de Lyon et de l'avenue Jules Chaulet
L' Eglise Saint Pierre du Hamma était encadrée par :
l'immence rue de Lyon et au dessus
par le boulevard Amiral Guératte.
Vue aérienne de 1938.
Au premier plan :
Au-dessus à droite :
à gauche :
L' Institut Pasteur.
Le quartier de l' Institut Pasteur en 1960.
Situé dans le voisinage du Palais des Beaux-Arts, sur les hauteurs du Hamma,
l'Institut Pasteur d'Algérie débuta son activité avec le siècle.
En 1894, dans le cadre de
la lutte contre le paludisme et autres maladies propres à la colonie, les professeurs
Soulié et Trolard avaient ouvert dans un pavillon situé dans les jardins de l'Université, un laboratoire de préparation de sérums et vaccins.
Manquant de moyens :
le gouverneur Jonnart demanda au puissant Institut Pasteur de Paris de créér une filiale à Alger.
Le docteur Edmond Sergent en prit la direction et dès 1910 installa ses locaux près du Jardin d'Essai, tout en conservant l'annexe de vaccination de l'avenue Pasteur d'Alger, et compléta ses moyens de recherches par une station expérimentale dans la Mitidja et un laboratoire saharien à Biskra.
Le musée national des Beaux-Arts.
Faisant face au Jardin d'Essai, le musée est inauguré le 5 mai 1930 par le Président de la République Gaston Doumergue pour la célébration du centenaire de la colonisation.
Ce musée était composé d'une galerie
de moulages, d'une galerie de sculptures, de 35 salles de peintures, d'un cabinet
d'estampes et d'une bibliothèque avec, devant la façade, la statue de la France, par Antoine Bourdelle.
Ses plans comme le choix de son emplacement furent l'étude minitieuse où le grand talent de l'architecte algérois Paul Guion trouva la façon de s'exprimer de la façon le plus brillante.
La face du Le musée national des Beaux-Arts.
Ses plans comme le choix de son emplacement furent l'étude minitieuse où le grand talent de l'architecte algérois Paul Guion trouva la façon de s'exprimer de la façon le plus brillante.
Un tel cadre ne pouvait mettre davantage en valeur les magnifiques collections rassemblées par le :
Professeur Alazard
qui dirige le Musée depuis sa création.
Le Musée était classé parmi les plus beaux musées de France.
Toutes les oeuvres sont présentées sur trois niveaux couvrant une superficie de 4000 m², deux galeries superposées d'une cinquantaine de mètres et de salles de peinture encadrant une plate forme comprenant un jardin avec pergola destinées aux sculptures
- Peinture ancienne :
- La collection ancienne du Musée a commencé à se constituer en 1908 et 1914,
- elle englobe six siècles d'histoire de l'art, comprenant des :
écoles italienne, suisse, rhénane, hollandaise et flamande, ,
l'Ecole de Barbizon, l'Orientalisme.
- Collection contemporaire :
- L'Art contemporain est surtout illustré par des oeuvres d'artistes latino-américains et europééns
- Collection de peinture algérienne :
- en 1962, une cinquantaine d'oeuvres était recensée.
- Autres oeuvre d'Art :
- une importante collection d'oeuvres sculpturales datant du XVème siècle à la première
partie du XXème siècle, dont des Bronzes de Rodin, Maillot et Despiau
Un trésor de 1700 dessins, gravures et lithographies ainsi que 3 gravures de Picasso.
la villa Abd el Tif.
Du Palais des Beaux-Arts, le chemin des Arcades escaladait la colline, agréablement
ombragée, en passant en vue, du hameau de Montplaisir, de la villa Abd el Tif, du fort des Arcades, de la villa Susini, d'où par le chemin de Béhagle, on atteignait, au voisinage du cimetière de Mustapha-Supérieur, le boulevard Bru.
La villa Abd el Tif était située dans la section forestière du Jardin d'Essai.
la villa Abd el Tif.
C'était une jolie maison mauresque où étaient pensionnés par le Gouvernement général, depuis
1907, pendant deux ans :
Deux jeunes artistes :
peintres ou sculpteurs désignés par
une commission parisienne
d'artistes et d'amateurs d'Art.
Dans ce calme asile :
le gouverneur général Jonnart fonda une sorte de villa Médicis où
de jeunes artistes furent mis en contact avec la nature, la terre et les indigènes d' Afrique.
Sans que l'on parle d'école,
les peintres et les sculpteurs de la
villa d' Abd el Tif ont eu
ce caractere commun d'avoir généralement rompu avec la banalite des visions anecdotiques, avec l'orientalisme de bazar et les feux d'artifice de la couleur, pour s'efforcer de traduire dans leur réalité leurs visions d'Algérie.
la grotte de Cervantès.
Du rond-point du Hamma, le boulevard de l'Orangerie conduisait au-dessus du cimetière
dans la propriété Sabatéry, où était située la grotte dite de Cervantès.
la grotte et le buste de Cervantès.
A l' entrée de la grotte :
La colonie espagnole avait fait placer
un buste de l'illustre auteur
de Don Quichotte.
Cervantès qui était esclave à Alger
de 1575 à 1579,
essaya plusieurs fois vainement de s'évader et finit enfin par être racheté.
La grande allée du Jardin d' Essai.
Vue prise de la terrasse du Palais des Beaux-Arts
avec la statue de la France, d' Antoine Bourdelle.
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