Algéroisement......vôtre





Après une vingtaine d'heures de traversée depuis Marseille, les passagers du Ville d'Alger peuvent enfin apercevoir la ligne sombre de l'horizon qui signale l'approche des côtes.

Après avoir un moment longé la côte, on distingue déja la basilique de Notre-Dame d'Afrique.
Alger n'est plus très loin.

Le paquebot glisse sur la surface bleu-marine de la Méditerranée, doucement bercé par une houle légère.
Peu à peu, les formes incertaines du paysage se précisent et dessinent une immense courbe sur l'horizon.
Dans une demi-heure, ce sera le débarquement et la fin du voyage.



Arrivee dans la baie d'Alger



Arrivee dans la baie d'Alger

Vers l'est, le Cap Matifou.
En 1541,   La flotte de Charles-Quint,
après une furieuse tempête et
une piteuse expédition contre Alger,
réembarqua à la hâte:

Ce jour-là, le soleil et la mer
n'étaient pas au rendez-vous.








Face à la proue du navire,  on aperçoit la chaîne de l'Atlas et,  au premier plan commençent à se détacher
les collines de  Kouba  dont la ligne de crête meurt vers  Maison-Carrée.

Le paquebot dépasse la bouée du port.
  • Un oeil exercé,  pourrait peut-être deviner l'embouchure de  l'Harrach  et
    le tracé de la  route moutonnière  qui se confond avec la mer.

La baie apparaît maintenant dans toute sa majesté :

N'est elle pas l'une des plus belles au monde ?



la bouée du port.





Le paquebot se présente face à la Ville, le regard se tourne alors vers l'ouest pour admirer dans toute sa splendeur, une ville accrochée aux flancs d'une colline.

Je n'ai jamais rencontré un seul voyageur quels que soient son âge, sa nationalité, sa classe sociale, que ce fut un touriste ou un Algérois rentrant chez lui qui demeurât insensible à cette arrivée.

C'est le silence, on ne perçoit que le bruit soyeux de l'étrave dans une eau qui se calme de plus en plus.

Soudain, on commence à entendre la Ville.





les chalands  dans le port
Au sud, sur la jetée Est :
  • Les citernes de stockage du pétrole
    remplace l'ancien môle à charbon.
     
  • Elles se remplissent et se vident au
    rythme des arrivées de ces grandes
    péniches aplaties dont les soutes
    semblent des puits sans fond.
     
  • À l'angle de cette jetée et de celle
    de Mustapha se dresse une
    tour métallique et, à ses pieds,
    la piscine du RUA.









Le port paraît immense.

Au loin, le bassin de l'Agha avec ses chalands, ses grues et ses môles :
  • les cargos à quai attendent d'être déchargés devant de vastes hangars alignés le long des quais
    ou de la voie ferrée.
     
  • C'est une flotte impressionnante qui attend le moment d'appareiller, ces navires courent sur toutes les mers du monde et participent activement au développement économique du pays.
     
  • Sur les quais, un ballet incessant de camions, une forêt de grues glissant lentement sur leurs rails, chargent et déchargent leurs stocks de marchandises sur les docks, des fûts de vin, de l'alfa, et d'autres produits agricoles à l'exportation tandis que l'importation concerne surtout des produits alimentaires, des céréales, du matériel industriel et des produits pétroliers.
     
  • En face, devant la Mairie, le môle de France et la nouvelle gare maritime où s'amarrent les bateaux de la SGTM et, tout à côté, le bâtiment de la capitainerie qui gère les mouvements du port.
  • À l'arrière plan, un ascenceur en forme de tour conduit rapidement les passants vers la ville.
  • Les rampes permettent aux véhicules d'accéder aux boulevards Front de mer et complétent les lignes géométriques des voies de circulation.





le ville d'Alger





Le Ville d'Alger se rapproche de son quai.


Maintenant, au nord, on distingue :

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