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Le     quartier   de     Bab-el-Oued  (3).



Avant la guerre, la municipalité d'Alger décida,

• dans le cadre d'un vaste plan de développement de l'urbanisme,
  de mettre en chantier d'imposants immeubles de relogement à loyer modéré,
  notamment dans les hauts quartiers de Bab el Oued.

Un   des   immeubles   du   Groupe   rue   Léon-Roches   lors   de   sa   construction.



 

• Pour aller vite,
  
  on n'hésita pas à utiliser la nouvelle technique de la charpente en acier qui se révéla parfaite
  pour les terrains en pente.

Immeubles  de  relogement   du  Groupe   des  Anciennes   Messageries
Boulevard   de   Provence,     lors   de     sa constructionn .



 

• L' ossature portante en acier
  réduisait au minimum les points d'appui et allégeait considérablement le poids du gros oeuvre.
  
  Elle permettait, par rapport aux systèmes de construction traditionnels,
  la simplification des fondations et la diminution de leur coût.

Immeubles   Denis       boulevard   de   Champagne   prolongé.




Les immeubles d’un groupe avec vue sur la mer.

• Sans doute situé vers les hauteurs de la Mizon ou rue Soleillet.
   
• Enfin dans ce coin,
  avec en face, mais au loin les batiments de l’Hopital Militaire.

Un   Groupe   d' immeubles   à   Bab-El-Oued.



 

• La touche finale de ce vaste plan de développement de l'urbanisme,
  concerna le groupe d’immeuble des Eucalyptus surplombant Bab-El-Oued.
   
• Le dernier immeuble de ce groupe qui portait le N° 2,
  était situé à quelques mètres du cimetière d’El Katar.
   
• C’est sur le toit de cette immeuble, en début d’après midi,
  que des événements ont marqué pour moi cette après midi du Vendredi 23 Mars 1962.

Immeubles  de   la   cité   des   Eucalyptus   en   cours   de   construction   en   1957.








Connu au début de la conquête sous le nom d'hôpital du Dey.

L' hôpital Maillot,

• dont l'entrée principale se trouvait autrefois au terminus du tram supérieur,
  occupait depuis 1832 les bâtiments d'une ancienne grande maison de plaisance
  construite pour le Dey d'Alger Baba Hassane par le consul de Suède en 1815
  au milieu de fort beaux jardins.

L' entrée   de   l' hôpital   Militaire Maillot.




 

• On y trouvait une succession de cours à ogives de terrasses entourées de jardins.
   
• En 1834 le Docteur Maillot démontra qu'il fallait employer la quinine à haute dose pour venir à bout des fièvres des marais, autant dire le paludisme.
   
• Il faudra attendre 1880 pour que le Docteur Alphonse Laveran découvre le microbe du paludisme
  et 1884 pour mettre en évidence son agent vecteur, le moustique.
  
  Hôpital   Militaire Maillot
  Allée Hoche   et   Pavillon des blessés.
  
  
  
  
   
  • De l'autre côté du boulevard de Flandre se trouvait le cimetière européen de Saint-Eugène.
     
  • Sur la plage, dans les dernières années,
    le stade Marcel-Cerdan servit souvent de terrain d'atterrissage pour les hélicoptères amenant blessés et malades à l'hôpital Maillot, dont la façade donnait sur la mer.
  
  
  L' hôpital Militaire Maillot     avec son imposante chapelle     au milieu des jardins.
  
  
  
  
  
  
  Vue aérienne de l'hôpital Maillot, prise en 1938 avec au premier plan
  le cimetière de Saint-Eugene et les immeubles des rues Cardinal Verdier et Réaumur.
  
  
  
  Nous terminerons notre visite de ce magnifique quartier,
  • Par un petit goût d’anis que les Algérois appréciaient.
  
  
  La fabrique de cette anisette était situé au 10 de la rue des Moulins
  • juste à coté de la cité du même nom.
  
  
  Affiche   puplicitaire   pour   Anis Gras.
  
  
  
  Le   quartier   de   Bab-El-Oued   dominé   par   la   cité   des   Eucalyptus.
  
  
  
  
  
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