Algéroisement......vôtre
La rue Charles Péguy.
Un dernier coup d' œil au forum avant de continuer notre chemin vers :
- La rue Charles Péguy,
- la rue Michelet
- le boulevard Camille Saint Saëns.
Vers le Forum.
Au sortir du boulevard Laferrière,
- la rue Charles Péguy laissait à droite le lycée de jeunes filles Delacroix,
puis devenue la rue Michelet dans le prolongement.
- Elle passait devant les Facultés ou Université d'Alger.
- Lettres, Sciences, Médecine et Droit.
- Elle s'élevait ensuite sur la colline dont le soubassement était bordé de magasins.
La rue Charles-Péguy à hauteur du plateau des Glières.
Au premier plan la statue de Jeanne d'Arc.
Les Ecoles d'Alger,
- qui deviendront la future Université,
- remplacèrent en 1887, sur un terrain dénommé le Champ des Navets,
un bivouac pour les troupes de passage.
L'Enseignement supérieur avait une réputation dans tous les domaines de son enseignement.
- Les équipes de professeurs, dans chaque faculté, étaient reconnues pour leur compétence que ce soit
- en Lettre
- en Sciences,
- en Droir
- en Médecine
- en Pharmacie.
- L' Université d'Alger occupait le troisième rang parmi les universités francaises avec
5200 étudiants dans les années 1950.
La rue Charles-Péguy en 1910.
L' Université d'Alger groupait quatre-vingt-douze chaires non seulement de toutes disciplines
d'enseignement supérieur, mais outre les Facultés, elle comprenait aussi
- Un institut d'Etudes Islamiques
- Un centre de formation Administrative
- Un Centre d'Etudes Nucléaires.
La rue Charles-Péguy en 1945.
Juste avant le lycée Delacroix de l'autre coté de la rue Charles Péguy commençait :
- la rue Charras qui descendait doucement en direction du carrefour
de
- la rue Warnier,
- la rue Richelieu,
- la rue Sadi Carnot
- du boulevard Baudin.
La rue Charras.
Le lycée Delacroix,
- rue Charles Péguy, à proximité des Facultés, attirait les élèves qui habitaient le centre ville.
- C'était un quadrilatère presque parfait,
- sorte de camp fortifié,
- construit dans les années 1880
- ouvert sur la rue par une porte monumentale.
- La proximité de la rue Michelet, de l'université et du collège de filles Pasteur,
aurait dû en faire le grand lycée de filles d'Alger ...
- Mais le déplacement des familles vers les hauteurs
- abandonnant le centre aux commerces,
- les difficultés de circulations aux heures de pointe
- le stationnement constituaient un handicap.
Le Lycée Delacroix.
- De plus, l'établissement manquait d'espace et semblait donc moins attrayant.
- Ce que l'on savait du lycée Delacroix se résumait aux performances de
ses élèves aux différents championnats scolaires et universitaires.
- L'attroupement créé par la sortie à midi et l'après-midi offrait un
spectacle réjouissant
aux jeunes badauds toujours prêts à offrir leurs services à la moindre occasion.
La ligue de l'enseignement en 1900.
Le "futur" lycée Delacroix. Sur le coté droit, la future rue Jean Macé.
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