Alger, la place du Gouvernement,ce qui donne à Alger une physionomie particulière, c'est que la ville n'est pas,comme à Marseille, de plain-pied avec le port,les premiers architectes qui firent de l'urbanisme rattraperont la pente dévalant vers le rivage depuis la place du Gouvernement jusqu'à l'ancienne porte d'Isly, la construition à une dizaine de métres au-dessus des quais d'un long boulevard dominateur, bientôt bordé d'immeubles à arcades, rappelant un peu celles de la rue de Rivoli à Paris,Alger, serait-elle comme ces auberges Espagnoles où l'on trouve ce que l'on apporte ?, A coté de l’hôtel de la Régence et des immeubles modernes, les moquées et le palais de la Jénina cohabitent pour le bonheur des Algérois,la mosquée Djemâa el-Djedid, Toute de blanc vêtue , rehaussée de son minaret ajouté au XIVéme siècle, de son portique extérieur élevait par les Français en 1837, la Djemâa-el-Kebir,ou Grande Mosquée,située rue de la Marine , photos et textes,Pieds-noirs, Algerois,

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Ce qui donne à Alger une physionomie particulière, c'est que la ville n'est pas, comme :
à Marseille, à Sète, à Alicante, à Naples, à Gênes de plain-pied avec le port.

Les premiers architectes d'Alger :
qui firent de l'urbanisme sans le savoir,
à leur façon qui n'était la meilleure.
(ceci se passait aux alentours de 1860).
rattraperont la pente dévalant vers le rivage depuis
la place du Gouvernement jusqu'à l'ancienne porte d'Isly.

La Place du Gouvernement et la Statue du Duc d'Orlean en 1852.
A gauche, le Palais de la Jenina, siège de l'administration Ottomane.

La construition à une dizaine de métres au-dessus des quais d'un long boulevard dominateur, bientôt bordé d'immeubles à arcades, rappelant un peu celles de la rue de Rivoli à Paris,

a créé ce balcon magnifique qui porte les noms de :
Boulevard de la République
boulevard Anatole France

Il forme à quelques pas du centre historique, une agréable promenade pour les Algérois.

Quand on aura vécu des mois, des années à Alger la blanche et qu'on croira la connaître,
on se demandera, comme le voyage débarqué de la veille, s'il fait bon vivre dans ce pays !!!!

Alger, serait-elle comme ces auberges Espagnoles où l'on trouve ce que l'on apporte ?

Elle est sans doute cela et bien autre chose.

La rue du Divan montant ver la Cathédrale.

Tout autour de cette place, les orgueilleuses architectures se transforment en édifices babyloniens.

C’est un univers irréel, déconcertant, ou le très ancien cohabite avec le futur de l’époque.

A coté de l’hôtel de la Régence et des immeubles modernes, les moquées et le palais de la Jénina cohabitent pour le bonheur des Algérois.

Le palais de la Jenina :
Siège du gouvernement et de l’administration pendant la période Ottomane,

la mosquée Djemâa el-Djedid,
Toute de blanc vêtue , rehaussée de son minaret ajouté au XIVéme siècle.
de son portique extérieur élevait par les Français en 1837,
(mais il est vrai que les colonnes de marbres provenaient d’une mosquée détruite.)
Cette mosquée est due à la piété particulariste des janissaires turcs,
Ils étaient de rite hanéfite,
alors que la majorité des musulmans du Magreb est de rite malékite.

Alger la Place du Gouvernement sous les palmiers de la Régence.

La Djemâa-el-Kebir

ou Grande Mosquée,
située rue de la Marine
Elle est de rite malékite.

C'est la plus ancienne puisqu’on fait remonter sa fondation au XIéme siècle.

Elle occupe l’emplacement d’une basilique chrétienne.

Hôtel de la Régence et le début de la rue Bab-El-Oued.

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