Algéroisement......vôtre
Les Chemins vers El - Biar.
On sort d'Alger
- soit par la route des Tournants Rovigo,
soit par celle de Mustapha Supérieur,
dont les lacets escaladent le rebord escarpé du Sahel avant de déboucher sur les plateaux.
- Les coteaux modelés dans
les assises d'un tendre grès jaune dessinent un arc gracieux qui encadre la baie au Sud-ouest.
- L'eau abonde dans ce sol spongieux où plongent des Norias Mahonnaises
- El-Biar
- Birmandreis
- Birkadem
aux puits innombrables ( bir en Arabe) font à la Capitale une banlieue verdoyante,
peuplée de maisons mauresques, de luxueuses villas blotties dans des jardins fleuris de roses,
de jasmins, de chèvrefeuilles, entre lesquels serpentent de frais sentiens à demi enfouis sous
des oliviers centenaires.
El - Biar Panorama Est.
EL - BIAR ,
- 7ème arrondissement du Grand Alger, vient du mot arabe signifiant « les puits ».
- Le village à l'origine fut une création spontanée.
A côté des maisons de campagne des Turcs et des Maures passées en partie entre les mains d'Européens, des immeubles s'élevèrent.
- Des guinguettes s'installèrent
ainsi que les boutiques nécessaires à l'approvisionnement des habitants.
El Biar, d'abord quartier de beaux jardins, finit par former un village, puis une commune.
Quartier des Villas
Vue de l'immeuble Le Pacha 26 bld Galliéni.
Dès le 19° siècle,
- une colonie d'Anglais s'y établit tous les hivers.
- Vers 1880,
ils firent venir de Grande-Bretagne un architecte, Bücknall,
qui peupla de belles villas le chemin qui porta plus tard son nom.
- Avec la présence des touristes anglais, dès le début du
siècle,
El Biar,
- devint une station estivale et hivernale très fréquentée,
à 240 mètres d'altitude, bâtie sur un plateau boisé d'où
se découvraient la baie d'Alger et la Kabylie.
Le chemin Laperlier montant à El-bia.
Au début du siècle,
- il fallait une heure du centre d'Alger pour y accéder avec un certain tramway jaune
traînant une deuxième voiture baptisée
« la jardinière ».
- Cela faisait une agréable promenade pour les gens peu pressés.
Vue panoramique du balcon du Saint -Raphael
Une Villa, Chemin Beaurepaire El-Biar.
Tout au long de ces chemins,
- On apercevait des villas :
- La villa Arthur entourée d’un parc où fleurissaient les
strélizias et les acanthes.
- Quelques araucarias signalaient ces résidences luxueuses et de bon goût.
- La villa des Glycine
où résidait les Holden.
Un après midi de printemps,
- Les Holden recevaient à Dar El Ouar ( la maison de la peur )
leurs amis les Bloomfield pour un tea-time l’ombre des glycines.
- Dans la conversation,
on parlait de l’Ecosse ou de l’Angleterre, et l’on profitait de l’occasion pour critiquer
les Maklay dont la richesse paraissait trop ostentatoire.
Une sorte de petite Côte d’Azur sur les hauteurs d’Alger !!!!
La rue François Geay et sa pergola
Quartier Fort l'Empereur
Les anciennes maisons mauresques
- avaient pour les Européens un inconvénient facile à corriger.
- Faute d’ouvertures extérieures l’air circulait mal dans les appartements.
- L’ouverture de fenêtres
dans ces habitations restaurées à permit de
devenir l’égales en commodité des habitations classiques.
Elles les surpassent en grâce pittoresque au milieu de la campagne.
Le Village de Casablanca
situé entre fontaine fraiche et la ""Scala"" à hauteur du Fort l'Empereur
Avant d'arriver sur le plateau,
- la route traverse le petit village des Deux-Entêtés.
Le Village des Deux entêtes étaient à la hauteur de la villa des oliviers.
- Sur cette route se trouvaient deux cafés.
Sur la façade du " Café des Deux-Entêtés ",
il y avait une peinture murale représentant un ânier.
La villa des Oliviers
La rue Pasteur
- traversait le village des Deux entêtes pour aboutir dans
avenue Georges Clemenceau,
La rue de Verdun
- commençait à hauteur du 24 de la rue Pasteur et aboutissait elle aussi avenue Georges Clemenceau,
traversant le village de Saint Raphaël.
Les Deux entêtes
La colline de Saint-Raphaël
Le climat
- ne fut peut-être qu'un prètexte pour profiter de ces douces soirées d'été dans une ambiance agréable.
- Ce qui fut problablement une mode au début du siècle laissa, sur le plan architectural, des demeures de rêve.
Panorama
- de vues sur El- biar enfouis dans les jardins
.
El-Biar Panorama Est
La descente sur Alger
- pouvait se faire soit en direction de la Casbah par
l’Avenue Georges Clemenceau
au travers d’El-Biar, puis du village de Casablanca pour arriver sur Bab-el-oued.
- par le haut,
grâce au boulevard Gallieni pour rejoindre le centre ou les quartiers Sud ou Est.
La descente vers Alger
par l'Avenue Georges Clemenceau
L' ancienne Route d' El-Biar
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