Algéroisement......vôtre
Le quartier de Saint - Eugène.
Sur le Front de mer,
- Le boulevard Amiral Pierre débutait sur la pointe d'El Kettani,
se prolongeait par la rue Borélie la Sapie
et par l'avenue Malakoff qui doublait le boulevard Pitolet.
- Les deux voies se rejoignaient près du stade Marcel Cerdan
pour se diriger ensuite vers la quartier Saint-Eugène.
- Cet ensemble routier construit sur des voûtes en bordure de la côte offrait un exemple d'urbanisme réussi.
Panorama du Front de mer pris de l'Amirautè.
A quatre kilomètres d'Alger,
- Saint-Eugène
6ème arrondissement du Grand-Alger
point de départ de ce que l'on appelait La Côte Turquoise,
Saint-Eugène était une station climatique.
- Les villas, entourées de jardins, dominées par l'église de Notre-Dame d'Afrique,
s'éparpillaient sur les basses pentes en bordure de la Méditerranée.
- La ville devait son nom au sentiment de reconnaissance de la population envers
le Comte Eugène Guyot, directeur civil de 1839 à 1844,
qui favorisa la localité.
- En souvenir de la part qu'il prit à sa fondation,
un autre village ( Aïn-Benian ) prit le nom de Guyotville.
La piscine d' El-Kettani
Un paysage si familier vue de la piscine
Une artère plus directe que le boulevard du Front de mer,
- L'avenue Maréchal Foch,
se détachait du boulevard Pitolet et de l'Avenue Malakoff avant d'entrer dans Saint-Eugène,
laissant à droite le stade Marcel Cerdan, où l'on pouvait voir depuis 1950 un
buste du célèbre boxeur,
œuvre du sculpteur André Greck.
- Cette avenue bordait sur sa gauche une partie du grand cimetière européen et le petit cimetière israélite.
Près de ces cimetières, on trouvait un café bien connu : « La Consolation ».
Les mauvaises langues prétendaient qu'il devait son nom à l'habitude prise de s'y réunir devant quelques anisettes, entre parents et amis d'un défunt, pour puiser quelque réconfort avant de
rentrer chez soi.
La fin de l'Avenue Maréchal Foch en direction de l'avenue Malakoff.
Dans sa traversée centrale de Saint Eugène en direction du boulevard Georges Clemenceau,
- L’avenue du Maréchal Foch laissait successivement à gauche :
- La Mairie
- la poste,
- le groupe scolaire,
- la synagogue
- l'église
- Sur sa droite :
- le commissariat de police.
L'Avenue Maréchal Foch le Groupe Scolaire, l'Eglise en 1912.
Saint-Eugène,
- toutefois, ne constitua pas, dès le début, un centre indépendant.
Ainsi que son voisin sur les collines, Bouzaréah,
il relevait de l'agglomération de Pointe-Pescade et ne devint une commune qu'en 1871.
La menuiserie Charles Forlani sur l'ancienne route de Malakof en 1908 à Saint-Eugène
De la Darse, par le rivage, en 1838
- Une voie étroite nous menait vers Saint-Eugène,
sinueuse, des plus accidentées, qu'une forte tempête, en 1851, vint encore rétrécir et raviner,
après avoir emporté une partie du cimetière des consuls, situé à l'endroit où fut
installé plus tard
le petit théâtre Malakoff, resté légendaire.
- En dépit du voisinage des
deux cimetières chrétien et israélite, créés, l'un en 1836, l'autre en 1849,
la localité jouissait d'une constante faveur de la part des Algérois.
Vue sur le boulevard Pitolet
Des Algérois très épris du charme de son bord de mer, surtout en période estivale, et surtout de
sa vallée des Consuls, où à l'époque turque se trouvaient :
- le consulat de France,
- le consulat des Etats-Unis,
- le consulat d'Angleterre,
- le consulat de Belgique.
Le boulevard Pitolet à hauteur de la plage des Deux Chameaux.
Tout au long de cette magnifique Côte Turquoise que l’administration avait baptisait
boulevard Pitolet puis boulevard Georges Clemenceau des noms magiques successivement
résonnent dans les souvenirs de nos jeunes années :
- Raïsville,
- les Deux Chameaux,
- L'Olivier,
- le parc huîtres,
- L’Indépendance,
- Les deux Moulins,
- Bou-Amar,
- La Vigie,
- Le Casino de la corniche,
- Pointe-Pescade.
Le boulevard Pitolet à hauteur de l'Olivier.
La même vue , mais prise d'un autocar sur le boulevard Pitolet.
Promontoire sur le boulevard Pitolet en 1900
situé entre le Parc à huîtres et l'Olivier.
J’ai toujours était un supporter de Association Sportive de Saint Eugène ( A.S.S.E. )
- Mes premières visites au stade de Saint Eugène, je les dois à mon frère Antoine.
Plus tard, j'ai fréquenté les tribunes du stade avec mes copains de club.
- Sur le fronton à l’entrée de la grande tribune du stade, il y avait deux devises :
- Quoi que l’on dit
....... quoi que l’on fasse
On est mieux ici ....... qu’en face.
Il faut préciser que le stade était juste en face du cimetière.
La deuxième devise était la suivante :
- Siffler l’arbitre ....... est très facile
Le remplacer est beaucoup plus difficile.
A méditer !!!
Vue sur le vieux Saint-Eugène et son église
La visite de la Côte Turquoise se poursuit sur la page suivante.
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