Algéroisement......vôtre
Le magnifique Immeuble à arcades en forme de trapèze clôturé cette
Place Jean Mermoz,
où débuter :
- Les premiers lacets de la rampe Vallée,
longeant le Jardin Marengo.
- La spendide Avenue de la Marne et
- la rue Eugéne Robe
qui aboutissaient Boulevard Guillemin.
La place Jean-Mermoz.
Là commençait le quartier Nelson
- Bâti à la place de l'ancien arsenal d'artillerie qui s'étendait jusqu'au large boulevard
tracé sur la partie basse de l'enceinte bastionnée .
Son square faisait la fierté du quartier.
Le square Nelson.
Entouré par les rues :
- Eugène Robe,
- Géricault,
- Borély la Sapie et
- Delacroix
Il était bordé de palmiers.
Le monument dédié à la mémoire du peintre Nelson Chiérico
Le monument élevé à la mémoire de Félix Nelson est constitué par un banc de grande dimension en pierre de Cassis.
Sur le dossier orné d'une belle mosaïque a été encastré un médaillon en bronze représentant les traits du bon citoyen d'Alger.
Ce monument, de conception et d'exécution si remarquables, est l'œuvre de :
- Jacques Guiauchain, architecte.
Le médaillon l'œuvre du jeune sculpteur :
- Lysniewski,
devant lequel s'ouvrait un si bel avenir et qui fut tué pendant la guerre.
Les six colonnes provenant de la porte d'Isly démolie
en 1895 pour faire place à la Grande Poste
ont été sauvés de la ruine et de l'oubli et placés dans ce jardin.
Le jour de l'inauguration, le maire proclama, en ces termes, l'ouverture officielle du square Félix Nelson :
Quand largement, on donne aux ébats de l'enfance :
- la verdure et les fleurs,
- l'air et le grand soleil,
- le sourire du ciel avec la joie de vivre,
c'est ouvrir la prison aux petits prisonniers et la cage aux oiseaux ivres de liberté,
c'est offrir aux rayons la fleur qui se dessèche.
c'est le corps plus robuste et l'âme plus radieuse.
Le square Nelson et la rue Borély la Sapie
quelques années plus tard vers 1958.
La rue Borély la Sapie et le Cinéma Majectic .
Au bout de la rue . . .
le Cinéma ""Le Majectic"".
Les films projetés à Alger en première vision ou en
vision mondiale n'avaient rien à envier à la métropole.
Dans des salles très confortables, on pouvait réserver
ses places.
Un mystère difficile à comprendre au début,
c'était de constater, à l'ouverture de la location,
que les meilleures places étaient déjà réservées.
On assistait à une première partie, en général un documentaire, pour se mettre en appétit; puis la salle s'éclairait à demi, c'était l'entracte avec les réclames d'Afric-Film,13 rue Auber à Alger.
On y redécouvrait le connu :
- Comment comment va t-on faire pour transporter l'mobilier ?
comment comment va-t-on faire pour qu'il ne soit pas cassé ?
ou la complainte du :
- Vent fou dans tes cheveux s'amuse et joue contre ta joue.
Cette mi-temps provoquait un peu d'agitation dans le public.
Puis c'était le passage des ouvreuses portant panier sur le ventre et proposant des Coeurs : - Une dernière séance en vrai !
Quand la lumière s'éteignait enfin et qu'apparaissait le générique,
un silence d'église tombait dans la salle.
On allait enfin voir ce qu'on était venu voir :
- Parfois en se levant un peu de son siège.
- En l'échangeant avec un ami voisin plus grand parce que
celui de devant avait une tête haute pas possible,
- ou alors ceux qui faisaient du tête à tête transformaient le spectateur derrière eux en acteur en l'obligeant à jeu de tête droite-gauche pénible.
Au bout d'un moment, on finissait quand même par trouver l'ouverture vers l'écran.
G.I. Blues
ou le titre Français du films : Café Europa en uniforme
Synopsis :
Réservistes dans une garnison en allemagne, trois soldats américains forment un groupe de Rock, tout en révant de tenir un night-club dès la fin de leur service.
Afin de récolter l'argent nécéssaire pour concrétiser son souhait, Tulsa, le leader du groupe, prend le pari qu'il réussirra à passer une nuit entière avec Lili, la ravissante chanteuse du Café Europa qui fait fantasmer tous les engagés.
Mais revenons rue Borely-la Sapie, nous irons plus tard vers le quartier de Bab-El-Oued.

Sur cette photo qui a été prise au bout :
- du boulevard Amiral Pierre,
- à l'angle de la caserne Pélissier.
On peut voir :
- la rue Guillaumet
qui débutait rue Eugène Robe,
coupait la rue Borely la sapie,
la rue Lazerges et
aboutissait Rue Icosium.
Au premier plan,
- On voit la plaque de la rue Icosium.
C'est dans ce secteur que l'on trouvait le Groupe scolaire de la rue Lazerges.
Ne nous attardons pas sur :
- la Place Jean Mermoz,
- la caserne Pelissier,
- le Lycée Bugeaud,
- l'avenue du 8 Novembre,
- la rue de Bab-El-Oued et
- la place du gouvernement,
nous les avons détaillés très longuement dans les pages précédentes.
De la place du gouvernement, en direction de l'est , on avait deux chemins :
- soit en bord de mer en empruntant le boulevard de la République
- où au travers des rues par la rue Bab Azoun.
Nous avons décrit longuement les boulevards du bord de mer dans d'autres pages,
Alors empruntons cette fois la rue Bab-Azoun,
Mais avant, une dernière photo du quartier.
Une belle approche le quartier de la Marine
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