Le quartier de la Basse Casbah
Les anciens quartiers de la marine
- L' Ancien Quartier de la Marine était situé entre :
- la rue de Bab-el-oued,
- la place Jean Mermoz,
- le boulevard Amiral Pierre,
- le boulevard Anatole France et
- la place du gouvernement.
Le boulevard de la République,
- qui vient presque en ligne droite du fort Bab-Azoun à la rencontre de la jetée Khayr al-Din,
s’infléchit alors vers l’ouest et prend le nom de boulevard des Palmiers et plus tard celui
de boulevard Anatole France.
-
Ce boulevard magnifique longe les bureaux :
- La compagnie de navigation mixte.
- La compagnie générale des Messagrie Maritimes.
- Il forme une sorte de terrasse qui porta d’abord le nom de boulevard de l’Impératrice,
en mémoire de la souveraine qui vient en poser le première pierre, le 19 septembre 1860.
Boulevard de la République, La mosquée de la pêcherie Djemâa El Djedid
Le Palais Consulaire en 1900.
Cette terrasse,
- qui recouvre des magasins est bordée d’un côté de hautes et belles maisons,
aux proportions harmonieuses, et d’autre part, par une balustrade de pierre,
surmontée de candélabres.
- Tout au long de ce quai, que dessert une ligne de tramways électriques,
s’élèvent des constructions modernes de belle apparence.
Postes et Télégraphes en 1898
Lorsqu’on monte au phare qui domine le Penon,
- on a une vue sur la ville qu’il est difficile de ne pas admirer.
- Au premier plan, on domine les terrasses qui recouvrent les divers bâtiments de l’Amirauté, et
la jetée Khayr al-Din qui la réunit aux quais.
Le Palais Consulaire
vue de plus bas, sur le boulevard Anatole France
- Plus loin se détache la ville Européenne, avec ses quais caractéristiques.
- Quand on a quitté l’Amirauté pour regagner les hautes terrasse qui bordent les quais,
le spectacle n’est pas moins intéressant et les nombreuses barques, abritées et serrées le long de
la jetée de l’Amirauté, froment un ensemble du plus heureux effet.
La pêcherie et le boulevard Anatole France;
vue prise de l’ Amirauté.
Au temps des Turcs,
- La rue de la Marine, qui portait le nom de
Thriq bab el Dzira,
était une étroite voie longeant la partie gauche de la percée actuelle, celle-ci fut faite
au début
du règne de Louis-Philippe, et bordée de maisons à arcades.
Le premier édifice à gauche était la Grande Mosquée El-Kébir
Djama el Kebir .
- La grande Mosquée est la plus ancienne d’Alger , elle remonte probablement au X° siècle.
Le minaret qui domine l’extrémité de la rue a été terminée dit une inscription arabe, vers 1323.
- La mosquée couvre une superficie de 2.000 mètres carrées.
La rue de la Marine et la mosquée Djemâa El Kebir en 1832.
- Dans la rue de la Marine,
- aux murs nus de la Mosquée a été ajouté en 1837 un péristyle dont les colonnes furent
empruntées
à la mosquée Seïda.
- C'est une longue galerie dont les arcades dentelées sont supportées par des colonnes.
Une belle fontaine composée de deux vasques superposées forme le milieu de la galerie.
- La façade de la mosquée est grandiose.
Une partie des matériaux qui ont servi à sa construction provient des ruines de
l’ancienne ville romaine d’Icosium, souvent exploitée pour les constructions d’Alger.
Une inscription porte encore le nom de Lucius Coecilius Rufus, fils d’Agilis.
Réparée par les Français, la mosquée El Kébir est consacrée au rite malékite.
- En décembre 1836,
le Prince de Nemours posa la première pierre de la galerie de marbre blanc qui longe la mosquée.
Les arcades de la grande mosquée Djemâa El Kebir dans la rue de la Marine.
Les bâtiments de la Mosquée
- entourent une cour assez spacieuse qui est ornée au centre d’une fontaine ombragée
par des figuiers de grande taille.
- Elle est précédée d’un portique donnant accès à une cour sur laquelle s’ouvre un petit bâtiment où
le Caïd rend la justice et dans lequel l’Européen n’est pas facilement admis.
Le tribunal Arabe dans la grande mosquée Djemâa El Kebir.
La visite du Quartier de la
Marine se poursuit sur la page suivante.
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