Ecole Lavigerie rue de Bône Alger
1880/1962.
Supplément à l' histoire de l'école pour l' année 1947
par le Frère Sacerdos Charles.
Grâce à Dieu, l'année scolaire s'est écoulée
normalement.
- Le nombre d'élèves a dépassé les 300.
- Tous les Maîtres avaient l'autorité suffisante.
- Quand au travail, peut être laissait il un peu à désirer dans les lasses.
Le Frère Directeur fait le catéchisme dans trois classes
régentées par des professeurs civils : classe de 5°, 7° et 9°.
Mais cela est nettement insuffisant
pour inculquer un esprit vraiment chrétien, d'autant plus que
bon nombre de nos élèves appartiennent à des familles indifférentes et souvent de moralité pas très
élevée.
Le Dimanche, pas de messe à l'école :
- Les élèves y assistent dans leur paroisse respective, mais le contrôle est assez difficile.
- Tous les samedi, de 14h à 16h, le Père Deloner de Notre
Dame d'Afrique vient confesser nos élèves.
Les grands surtout ceux des classes dirigées par des Maîtres civils
sont assez revêches pour s'approcher des sacrements.
Un grand nombre de nos élèves n'ont jamais communies :
- Pratiquement dans la paroisse la communion ne se fait pas.
- Le curé chamoine Pezet, qui par ailleurs est un
prête pieux et zélé, y est formellement oppose,
malgré le désir très explicite de Monseigneur l'Archevêque .
- On compte bien avoir raison de sa résistance,
au besoin recourir plus haut.
Au printemps, nous avons eu le grand bonheur de recevoir la visite du cher Frère Assistant.
- D'abord il est venu partager notre réglementaire repas du
Vendredi-Saint en compagnie du cher Frère Visiteur.
- Pendant la semaine de Pâques, il a passé une journée entière dans la communauté.
Il nous a fait une causerie très intéressante sur l'Institut depuis 1939.
Il a reçu tous les Frères en particulier.
- Avant de s'embarquer pour la France à son retour du Maroc, il est revenu voir les élèves.
Il y a eu petite séance sous le préau à l'issue de laquelle il a adresse la
parole à tous les élèves,
puis il est passé dans toutes les classes.
Nous sommes en bons termes avec le clergé de la paroisse, pas d'ennui du coté de
l'académie.
- A la suite des élections municipales du 19 Octobre 1946, la municipalité communiste a été
remplacée par une nouvelle qui est de notre bord.
- Le Maire M. Gazagne est ancien élèves de nos Frères de Lyon Lazaristes.
- Dans les secours distribués aux élèves nécessiteux des écoles, à la Noël,
elle y a inclus les écoles libres.
- J'ai inscrit 87 élèves, tous gratuits ou avec réduction.
Le taux de la vie a augmenté très sensiblement, avec les tarifs scolaires du début de l'année :
- On a tout juste pu faire face aux dépenses sans pouvoir faire la moindre économie.
Les résultats des examens ont été les suivants :
- Une bourse première série,
- 7 certificats sur 20 présentés, c'est vraiment peu.
- Par contre les résultats du B.E ont été brillant 8 reçus sur 18 présentés
(la moyenne générale des autres écoles était de 24% de reçus).
- Le titulaire de la classe certificat était un civil M. Ouary.
- Celui du B.E. était le Frère Jules Directeur officiel
de l'école.
A la fin des vacances un de nos élèves du C.M. est allé au juvénat d'El-Biar.
Quelques jours avant la fin des classes :
- Un vin d'honneur a été offert en l'honneur des lauréats du B.E.
- On y a invite les anciens, ainsi que le bureau de l'Amicale d'El-Biard.
- Le cher Frère Visiteur et le Frère Bianor Albert,
ancien Directeur , y assistaient également,
en tout une trentaine de personnes.
- M. Villeta président leur a adresse la parole.
Ç'a été l'occasion pour lancer des invitations afin de fonder une amicale
indépendante d'El-Biard.
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supplément pour l'année 1947
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